<agu> Des facultés occupées de “La Sapienza” de Rome, par l'université en mobilisation.

claudia bernardi clod.zeta at gmail.com
Sun Oct 26 01:08:14 CEST 2008


Aux facultés en lutte, aux étudiants et les étudiants, aux doctorants, aux
précaires de la recherche.

"Nous ne payons pas votre crise". Il est celui-ci le slogan avec lequel il y
a une semaine on a commencé la mobilisation dans l'université "La Sapienza"
Un slogan simple, mais au même temps direct: la crise économique globale est
crise du capitalisme même, de la spéculation financière et immobilier, d'un
système sans règles, né droites, manager et de système  sans scrupules,
cette crise ne peut pas retomber sur les épaules de la formation, de l'école
a l'université, de la santé, des contribuables en général.

Le slogan est devenu célèbre, en courant rapide de bouche en bouche, de
ville en ville.
Des étudiants aux précaires, du monde du travail à celui de recherche,
personne ne veut payer la crise, personne veut socialiser le pertes, puisque
la richesse a été pour des ans distribuée parmi peu, trop peu.

C'est vraiment la contagion qu'on a déterminé dans ces semaines, la
multiplication des mobilisations dans les écoles, dans les universités, dans
les villes qui doit avoir suscité beaucoup de peur.
On sait, le chien qui a peur, il mord, autant la réaction du premier
Berlusconi ce n'est pas faite attendre: " Police pour les universités et les
écoles occupées", " nous allons arrêter la violence dans le pays".

Seulement hier Berlusconi avait déclaré de vouloir augmenter les soutiens
économiques aux banques et de vouloir faire de l'état et de la dépense
publique garants en dernière instance pour les prêts aux entreprises: bref,
coupes à la formation, sauf des ressources pour les étudiants, coupes à la
santé, mais argent aux entreprises, aux banques, aux privés. Nous nous
demandons, alors, c'est où la violence: elle est violent une occupation ou
plutôt il est violent un gouvernement qui impose la loi 133 et le décret
Gelmini, à la barbe de n'importe quelle discussion parlementaire? Est-il
violent le désaccord ou qui entend l'étouffer avec la police ?  Est-il
violent qu'on se mobilise en défense de l'université et de l'école publique
ou bien qui entends les céder pour favoriser les intérêts économiques de peu
? La violence est de la partie du gouvernement Berlusconi, de l'autre
partie, dans les facultés ou dans les écoles occupées, il y a la joie et
l'indignation de qui lutte vraiment pour son futur et pour le futur de
touts, de qui n'accepte pas d'être mis à l'angle ou forcé au silence, de qui
veut être libre.

Il nous a été dit que nous savons seulement dire non, que nous n'avons pas
de propositions. Rien de plus faux: les occupations et les assemblées de ces
jours construisent une nouvelle université, une université faite de
connaissance, mais même de socialité, de savoir, mais même d'information, de
conscience. Étudier est pour nous fondamental, et c'est pour ceci que nous
retenons indispensable nous mobiliser: occuper pour faire vivre l'université
publique, se différer pour pouvoir continuer à étudier ou a faire de la
recherche. Beaucoup de choses dans l'université et dans les écoles doivent
être changées, mais une chose est certaine, le changement ne passe pas pour
le de-financement. Changer l'université signifie augmenter les ressources,
soutenir la recherche, qualifier les procès formateurs, garantir la mobilité
(de l'étudie à la recherche, de la recherche à l'enseignement). Par contre
le de-financement a un seul but: transformer les universités en fondations
privées, décréter la fin de l'université publique.

Le dessin est clair, même les moyens: la loi 133 a été approuvée dans le
mois d'août et face au désaccord de douzaines de milliers d'étudiants ils
invoquent l'intervention de la police. Ce gouvernement veut détruire la
démocratie, à travers la peur, à travers la terreur. Mais aujourd'hui, de
"La Sapienza" en mobilisation et des facultés occupées nous disons que nous
n'avons pas peur et  nous ne revenons pas en arrière sur nos pas. Plutôt
elle est notre intention faire reculer le gouvernement: nous n'arrêterons
pas les batailles lorsque la loi 133 et le décret Gelmini ne seront pas
retirés! Cette fois nous allons jusqu'au bout, nous ne voulons pas perdre,
nous ne voulons pas abaisser la teste face à tant d'arrogance. Pour ceci
nous invitons toutes les facultés en mobilisation du pays à faire le même
chose: ils veulent frapper les occupations et alors qu'autres mille écoles
et faculté occupent!

En plus, après la grève et les manifestations du 17 octobre fixées par les
syndicats de base, nous retenons qu'il soi arrivé l'instant de donner une
réponse unitaire et coordonnée dans les places de nos villes. Nous proposons
de donner deux journées de mobilisation nationales: une pour vendredi 7
novembre, avec des manifestations disloquées dans toutes les villes, et une
grande manifestation nationale du monde de la formation, de l'université à
l'école, à Rome pour vendredi 14 novembre, journée où les syndicats
confédéraux ont décrété la grève de l'université. Une journée à construire
dont, en premier lieu les protagonistes soient les étudiants, les chercheurs
et les professeurs en mobilisation. Autant, nous retenons utile traverser,
avec nos formes et nos contenus, la grève générale de l'école lancée par les
syndicats confédéraux et fixé pour jeudi 30 octobre.

Ce qui arrive dans ces jours c'est une mobilisation extraordinaire,
puissant, riche. Une nouvelle vague, une vague anomale qui n'entend pas
s'arrêter et qui plutôt veut vaincre. Faisons nous croître la vague, faisons
nous croître l'envie de lutter! Ils nous veulent idiots et résignés, mais
nous sommes intelligents et en mouvement et notre vague ira loin !


Des facultés occupées de "La Sapienza" de Rome, par l'université en
mobilisation.
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